La dépendance n’est pas une fatalité !
Des dispositifs permettent d’accompagner les personnes en perte d’autonomie… A condition de savoir où aller chercher l’information et de connaître les démarches à suivre.
Nos conseils.
1. Accepter le diagnostic
La dépendance d’un proche n’est pas facile à admettre tant qu’un diagnostic de pathologie invalidante n’a pas été posé. Même posé, ce diagnostic peut s’avérer difficile à accepter. Il s’agit pourtant d’une étape-clé préalable à la mise en place du dispositif d’accompagnement.
N’hésitez pas à vous rapprocher de l’équipe médicale et médico-sociale de votre proche ou de votre médecin de famille. En vous écoutant, ils vous aideront à endosser votre futur rôle d’aidant.
2. Monter un dossier APA
La perte d’autonomie peut être compensée dès 60 ans par une allocation personnalisée d’autonomie (APA) qui permet de financer certaines dépenses telles qu’une aide à domicile ou le portage des repas.
Le dossier APA est à récupérer auprès du service autonomie du département.
Attention : le volet médical à remplir par le médecin traitant.
3. Faire évaluer le degré de perte d’autonomie
Sitôt le dossier APA déposé, demandez dans la foulée une évaluation de perte d’autonomie afin de connaître le « GIR » (Groupe Iso-Ressource) de votre proche. Réalisé par une personne de l’équipe médico-social du Conseil départemental, le « girage » permet de savoir si le demandeur est éligible à l’APA et le cas échéant de connaître le montant maximum attribuable.
4. Faire le point sur les intervenants et les structures d’accueil
Parce qu’il est impossible de prédire l’évolution de la perte d’autonomie, vous devez envisager au plus tôt toutes les options possibles (maintien à domicile, placement en établissement d’hébergement, établissement médicalisé, …).
Pour vous aider dans cette tâche, contactez le conseil départemental. Il vous fournira la liste des services d’aide à domicile agréés ainsi que celle des EHPAD (établissements d’hébergements pour personnes âgées dépendantes) et USLD (unités de soins de longue durée).
5. Évaluer les besoins en termes de prises en charge
Selon l’état de santé de votre proche, les besoins en termes de prise en charge ne seront pas les mêmes. Ils doivent être évalués au cas par cas par un professionnel de santé susceptible de prescrire des séances de kinésithérapie, d’ergothérapie voire l’intervention de services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD).