En 2015, plus de 1,2 millions de personnes âgées ont bénéficié de l’Aide Personnalisée d’Autonomie (APA).
Ils seront 2 millions en 2040.
Si une pour une partie de la population, assumer financièrement les coûts liés à la perte d’autonomie est possible, pour d’autres l’entrée en dépendance accroît des inégalités déjà bien présentes.
Les revenus ou le patrimoine : premier facteur d’inégalité de la dépendance
En 2014, la retraite mensuelle moyenne s’élève à 1322 € bruts, 1600 € pour les hommes et 1000 € pour les femmes (sources : INSEE). Deux tiers des allocataires APA ont un patrimoine inférieur à 200 000 €, très souvent représenté par la valeur de la résidence principale.
Les seniors devront dépenser en moyenne 2500 € par mois pour une maison de retraite médicalisée et 1600 € par mois lorsqu’ils ont choisi le maintien à domicile. Côté ressources, ils peuvent compter sur leur retraite (1322 €) et l’APA : Aide personnalisée d’Autonomie. Attention, le montant moyen perçu plafonne à 494 euros.
Les classes moyennes n’ont donc pas les moyens nécessaires pour faire face aux dépenses liées à la perte d’autonomie.
La composition de la famille : deuxième facteur d’inégalité de la dépendance
La famille constitue le premier pilier du système de solidarité permettant la prise en charge de la dépendance.
Les séniors se tournent en priorité, et c’est bien normal vers leur conjoint ou leurs enfants. Les personnes disposant de revenus limités n’auront pas souvent d’autre alternative que de choisir le maintien à domicile, avec une aide supporté essentiellement par la famille, afin d’éviter des coûts trop lourds à assumer.
Oui… Mais le nombre d’enfants par famille n’est plus celui des générations précédentes. La charge de l’aide à apporter repose donc sur moins de personnes. Les femmes sont bien plus nombreuses qu’auparavant à travailler.
Comment nos enfants peuvent-ils concilier la prise en charge de leur ainé et leur vie professionnelle ?
Parce qu’elles ont une espérance de vie plus longue que les hommes, les femmes sont plus exposées à la dépendance et vont se retrouver seules face à cette perte d’autonomie.
Outre les aspects démographiques, des facteurs sociétaux vont accentuer l’impact de la situation de dépendance : L’éclatement des familles, la diminution des mariages, le développement des familles monoparentales, l’éloignement des enfants contraint par une mobilité géographique professionnelle.
Le lieu de résidence : troisième facteur d’inégalité de la dépendance
Tous égaux sur le territoire français ? Pas si sûr.
La prise en charge de la dépendance est très inégale selon la région ou l’on se trouve. Si aucun territoire ne dispose d’une offre permettant de couvrir les besoins des personnes âgées Dépendantes, certains départements comme le Pas de Calais, la Moselle ou l’Aude affichent un manque important.
Taux équipement en lit pour personnes agrées par département.
Par ailleurs, si 45% des établissements sont publics, les tarifs restent libres.
Il n’est donc par rare de voir des seniors amis dans des maisons médicalisées bien loin de leur famille, faute de places ou de tarifs acceptables.
Conscient de cet enjeu majeur, certains acteurs se mobilisent.
SPB Family, s’engage depuis 2014 pour promouvoir une couverture qui accompagnera nos seniors demain lorsqu’ils devront faire face à la perte d’autonomie. Empreint de valeurs familiales fortes, le groupe a conçu une assurance dépendance, la garantie Family Autonomie, classée parmi les meilleures assurances dépendance.
“C’est en regardant notre famille, que nous avons imaginé comment protéger la vôtre.”