La perte d’autonomie est une question que l’on a naturellement tendance à éluder. Savez-vous pourtant qu’en prenant soin de vous, vous contribuerez à retarder la dépendance dite « évitable » ?
5 questions pour déceler les premiers signes de la dépendance
1. A partir de quel âge les premiers signes de la dépendance devraient-ils être détectés ?
A. 50 ans
B. 55 ans
C. 65 ans
Réponse A.
Les conclusions d’un rapport de l’Académie de médecine de 2014 sont formelles : « C’est aux alentours de 50 ans que les premiers signes devraient être détectés et des mesures prises pour éviter la fragilisation effective le plus souvent constatée après 65 ans« . La prévention de la dépendance est une question qui doit interroger avant même de devenir un senior !
2. Quels sont les signes permettant de repérer un risque de perte d’autonomie ?
A. Fatigue
B. Diminution des forces musculaires
C. Lenteur de la marche
Réponse A, B et C.
La fragilité se définit comme le stade précoce de la dépendance. Elle repose sur cinq critères physiologiques : perte de poids involontaire, lenteur de la marche, diminution de la masse musculaire, fatigue déclarée et sédentarité. Une personne est dite « fragile » lorsqu’elle cumule au moins trois de ces signes. Si vous en présentez un seul, vous pourrez être considéré comme étant « en risque de perte d’autonomie » ou « pré-fragile ».
3. Le risque de perte d’autonomie est-il irréversible ?
A. Oui
B. Non
Réponse B.
Toujours selon les conclusions du rapport de l’Académie de médecine de 2014, le risque de perte d’autonomie serait « potentiellement réversible » à condition de pratiquer une activité physique régulière, adopter un régime alimentaire sain et équilibré, stopper le tabac et continuer de se stimuler intellectuellement.
4. Pour éviter les chutes, il faut pratiquer une activité physique régulière ?
A. Vrai
B. Faux
Réponse A.
La pratique régulière d’une activité physique ne permet pas seulement de retarder le vieillissement. Elle contribue également à améliorer les capacités d’équilibre et donc de réduire les risques de chutes. 40% des personnes âgées hospitalisées suite à une chute sont en effet incapables de retourner ensuite chez elles. En outre, après une chute, la probabilité de retomber est multipliée par 20.
5. Lorsque l’on vieillit la vue baisse. En plus de ce vieillissement naturel s’ajoute des pathologies pouvant conduire à une cécité totale ou partielle entraînant une perte d’autonomie. A partir de quel âge faut-il aller régulièrement consulter un ophtalmo ?
A. 35 ans
B. 40 ans
C. 50 ans
Réponse B.
A partir de 40 ans, il faut consulter un spécialiste pour prendre sa tension oculaire et vérifier son champ visuel, a fortiori si un glaucome a été découvert dans la famille. Des consultations régulières permettront également de prévenir et/ou traiter précocement la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).