Depuis quelques années, la question du financement de la perte d’autonomie est de plus en plus prégnante, que ce soit pour l’État ou les particuliers. Deux solutions semblent aujourd’hui se préciser : la création d’un cinquième risque pris en charge par la sécurité sociale et la mise en place d’une assurance dépendance obligatoire.
Ces deux solutions, loin d’être opposées, seraient plutôt complémentaires.
La création d’un cinquième risque
Les précédents gouvernements avaient déjà tenté de le mettre en place, mais avaient dû y renoncer faute de moyens. Aujourd’hui, la piste est de nouveau envisagée, mais le problème de son financement est toujours présent.
En effet, la sécurité sociale est principalement financée par les cotisations sociales salariés et employeurs. Si ce mode de fonctionnement est conservé, les efforts reposeraient pour l’essentiel sur les travailleurs. La création d’un cinquième risque nécessiterait une hausse de leurs cotisations et risquerait de provoquer, du mécontentement et des tensions.
Un financement intégral de la perte d’autonomie par la sécurité sociale reste par ailleurs difficilement envisageable au vu des sommes en question. Dans tous les cas, les familles devront continuer à contribuer aux dépenses de leur proche.
L’assurance dépendance obligatoire
Afin d’alléger la prise en charge publique et permettre à tous d’avoir accès à une prise en charge adaptée, il peut être envisagé de lui joindre la souscription d’une assurance dépendance obligatoire.
En effet, si tous les citoyens prenaient leur responsabilité en matière de prise en charge de la perte d’autonomie, les charges reposant sur la seule sécurité sociale seraient largement allégées permettant d’attribuer l’aide à ceux qui sont les plus modestes. Selon le président de la mutualité française, une cotisation mensuelle de 10 à 15 € à partir de 40 ans permettrait de redistribuer une rente de 500 € par mois aux personnes les plus dépendantes (GIR 1 et 2).
Cependant, cette souscription obligatoire pourrait ne pas être à portée de tous, c’est pourquoi, depuis plus de 20 ans, les députés demandent des mesures fiscales sur les contrats d’assurance dépendance souscrits à titre volontaire, malheureusement sans succès.
La question de la création potentielle d’une cinquième branche permettrait de reprendre l’ensemble de ces questions et peut-être d’aboutir à un système garantissant à tous de vieillir dans de bonnes conditions.
Sans attendre les dispositions du gouvernement, vous pouvez dès aujourd’hui anticiper vos dépenses liées à la perte d’autonomie en souscrivant à notre assurance Family Autonomie.
Family Autonomie vous accompagne avant la perte d’autonomie, soulage vos proches lors de sa survenance et vous verse une rente à vie ou un capital en cas de dépendance afin de vous aider à faire face à ces situations nouvelles.