Le Japon est le pays le plus vieux du monde, les plus de 65 ans représentent 27 % de sa population, contre 18 % en France. Alors que nous nous interrogeons encore sur un possible financement de la dépendance par l’assurance maladie, depuis 2000, les Japonais ont choisi l’assurance obligatoire dès 40 ans. Le risque de perte d’autonomie est ainsi porté par l’ensemble de la société (y compris les résidents étrangers) et permet de prendre en charge 90 % des frais liés à la prévention et aux soins, qu’ils soient effectués à domicile ou en établissement.
L’évaluation de la dépendance
Au même titre que nous avons les grilles AGGIR pour évaluer la dépendance, le Japon se base sur des grilles à 74 points de contrôle. Ces dernières permettent de classer la perte d’autonomie sur 2 niveaux de prévention et 5 niveaux de dépendance.
Aux niveaux de prévention, les personnes ne sont pas véritablement dépendantes, mais considérées comme ayant besoin de soutien et d’accompagnement dans les gestes de la vie quotidienne.
Lorsque les personnes sont déclarées dépendantes, il n’y a pas de prestations financières. L’assurance leur octroie des unités qu’ils peuvent dépenser librement pour obtenir les services de leur choix. Ces prestations sont prises en charge par l’assureur à hauteur de 90 % des frais.
Des cares managers pour assurer le suivi des soins
Depuis sa mise en place en 2000, l’assurance dépendance est obligatoire pour tous dès 40 ans. Les cotisations sont mensuelles et dépendent du revenu. Lorsqu’une personne devient dépendante, elle a accès à tous les services proposés par l’assurance sans condition de ressources.
Afin de choisir les services adaptés à la situation, des cares managers interviennent. Après une évaluation rapide des besoins, ils vont proposer un plan d’aide personnalisé et émettre des conseils sur les services les plus appropriés. Une fois le plan d’aide accepté par la personne dépendante, les cares managers vont coordonner l’ensemble des prestataires et régulièrement vérifier la bonne mise en œuvre des prestations.
Ces plans doivent correspondre aux unités de services dont peut bénéficier la personne, mais également de ses capacités financières, puisqu’elle doit, dans tous les cas, assumer 10 % des frais. Des aides sur demande existent pour les personnes ayant de faibles revenus, mais elles sont rarement utilisées à cause de la complexité des démarches et du regard de la société.
SPB Family s’emploie dès aujourd’hui à vous aider à anticiper le risque de dépendance et vous propose Family Autonomie. Cette garantie vous accompagne avant la perte d’autonomie, soulage vos proches lors de sa survenance et vous verse une rente à vie ou un capital afin de vous aider à faire face.